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«La perle de l’Orient», «Rome de l’Orient» ou encore
«Splendide Etoile de la Terre» - tels sont les noms
donnés à Samarkand depuis les 2500 ans de son
existence.
Une ville riche, un centre de la culture
florissante, du commerce prospère et de l’artisanat,
Samarkand a été la cible de nombreux conquérants.
Au IVe siècle avant notre ère, c’est en direction de
Samarkand, la capitale de Sogdiane, qu’Alexandre le
Grand s’est engagé après sa conquête de la
Bactriane.
Dès le VIIIe siècle, Samarkand est devenu un
important centre de la culture musulmane. |
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Dévastée en 1220 par Gengis Khan, empereur des
Mongols, la ville a été reconstruite par Tamerlan.
Au XIVe siècle, il en en a fait la capitale de son
immense empire allant du Gange à l’Est jusqu’à
Bosphore à l’Ouest. La ville est devenue centre
intellectuelle et artistique du monde musulman.
Tamerlan souhaitait la rendre splendide. Il a invité
les meilleurs architectes et ingénieurs des quatre
coins du monde pour édifier des monuments dignes de
contes des mille et une nuits. |
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Mais c’est Régistan (“place de sable”), qui
contribue à la célébrité de Samarkand ; depuis
l’époque des Timourides, c’est son centre-ville.
Cette immense place fut l’endroit de rassemblement
du public à l’heure de l’annonce des clémences du
seigneur et de ses décisions les plus sévères. Ici,
il présentait les trophées de ses victoires aux
habitants de Samarkand.
L’actuelle Place de Régistan est entourée de trois
médersas dont la Médersa d’Oulougbek qu’il a fait
construire au XVe siècle. C’était un véritable
temple de la science. |
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Le petit-fils
de Tamerlan nommé Oulougbek était un scientifique
passionné. A l’âge de 15 ans, il est devenu
souverain de Samarkand.
«Oulougbek était un gouverneur instruit, cultivé,
juste, puissant et généreux. La science prospérait ;
son gouvernement était composé des plus grands
savants et chercheurs. C’était un Euclide en
géométrie et un Ptolémée en astronomie», disait l’un
des historiens. |
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